Action climatique
Photographie par Benjamin Suter courtoisie de Unsplash
Voici Amy Erixon, diplômée du MIT, quarante ans dans l’industrie, amatrice de yoga et activiste climatique.
En 2012, elle a fondé la pratique de gestion des investissements d’Avison Young, qui exerce au Canada, aux États-Unis, en Allemagne et au Royaume-Uni, et investit dans tous les types de propriétés au nom de grands investisseurs institutionnels.
Aujourd’hui, elle collabore avec des clients pour atteindre leurs objectifs de portefeuille financiers et non financiers, notamment la génération de revenus et de croissance supérieurs au marché, et réduire les risques, surtout ceux liés au climat et les risques d’obsolescence fonctionnelle, contribuant à la valeur sociale et à la résilience collective.
Amy explique : « La nature de l’immobilier le rend particulièrement adéquat pour faire des investissements à long terme qui visent à réduire la vulnérabilité aux événements climatiques, et pour préparer votre portefeuille pour la transition carbone. Alors que les risques climatiques augmentent en intensité et en probabilité, cela présente un défi et une opportunité continus et grandissants ».
« Nous devons tout faire : de petites choses comme changer l’éclairage à de grandes choses comme poser des fenêtres, des systèmes de chauffage et de climatisation plus efficaces, afin de réduire les catastrophes climatiques. Grâce à la gestion active, l’immobilier peut continuer d’être une grande partie de la solution ».
Pendant notre transition vers une économie plus verte, l’industrie subira une pression de plus en plus forte pour continuer à innover et utiliser de meilleurs matériaux, méthodes et systèmes pour optimiser la performance et réduire les émissions; un processus appelé « décarbonation ».
La décarbonation
La décarbonation est le processus de réduction des émissions de GES, surtout du dioxyde de carbone, issus de l’activité humaine, comme la consommation de combustibles fossiles pour l’énergie, les transports et les processus industriels. La décarbonation vise à ralentir la progression des changements climatiques et limiter la gravité de ses effets, comme la montée du niveau de la mer, les événements météorologiques extrêmes et la perte de biodiversité.
Une transition vers un avenir faible en carbone signifie que nous pouvons réduire la gravité de ces risques et bâtir une meilleure résilience aux effets qui sont déjà évitables.
« Avec chaque acquisition d’actif, nous souscrivons ces risques et coûts. Notre système qui cible les portefeuilles nous permettent d’inclure les facteurs de risques liés au climat avec la démographie et de nombreuses autres sources de données afin de créer des stratégies de portefeuille robustes et résilientes », dit Amy.
Nous incorporons ces considérations dans les budgets annuels et les plans d’affaires et avons une mise à jour pour l’ingénierie de chacun de ces actifs tous les trois ans pour évaluer la vie utile de l’équipement, les changements technologiques et tout autre risque ou opportunité du portefeuille lié à la décarbonation ou à la résilience climatique ».
Avec les risques et règlementations qui évoluent, les exigences de divulgation, les incitatifs reliés et les pénalités imminentes, Amy prodigue quelques conseils à ses clients :
- Comprendre les coûts et avantages de la décarbonation et rester informé.e sur la temporalité et les caractéristiques des mises à jour des réseaux dans leur région;
- Soutenir la collecte de données et la gestion des opérations pour comprendre les conditions de base de votre portefeuille et profiter des programmes pour devenir plus efficaces, économiser de l’argent et évaluer les remboursements;
- Comprendre l’urgence de la situation et être prêt à agir quand vient le moment de mettre en œuvre des solutions pour réduire les risques quant au climat et à la transition.
Les risques selon le TCFD
Le TCFD divise les risques liés au climat en deux parties distinctes : les risques liés à la transition mondiale vers une économie faible en carbone et ceux liés aux effets physiques de la crise climatique. Il répartit les risques transitoires en quatre catégories principales :
- politique et juridique
- technologique
- marché
- réputation
Le TCFD identifie aussi deux types de risques physiques:
- aigus
- chroniques
Adoptant une approche de partenariat, Amy et son équipe utilisent leur expertise en vue des objectifs d’affaires du client afin de livrer des évaluations du TCFD (groupe de travail pour la divulgation climatique) sur les comparables de durabilité internationaux en immobilier (GRESB) et les dépenses et budgets en capital qui gèrent proactivement les risques, assurent que les actifs soient adéquatement assurés et exploités de façon efficace et sécuritaire.
Guidée par sa mission personnelle « d’utiliser ses dons pour faire le plus de bien possible pour les plus de gens possible », son approche informative et collaborative aide à renseigner ses clients sur les meilleures façons de positionner leurs portefeuilles pour l’avenir.
« Nos clients et locataires sont de mieux en mieux informés et veulent aider, financièrement et techniquement, dans l’implantation de technologies, de gestion et d’équipements pour réduire les risques liés au climat ».
« Ils savent qu’ils doivent tenir compte de la résilience de leurs propriétés, gérer efficacement les risques liés au climat et capitaliser sans retenue sur les opportunités liées au climat afin d’être en bonne posture pour faire des profits dans les années à venir, et nous sommes là pour eux à chaque étape du processus », ajoute Amy.