Dans l’industrie de l’immobilier commercial, où les femmes ont toujours été sous- représentées, nous déployons des efforts pour créer des opportunités et favoriser l’équité entre les genres. Avec le soutien indéfectible et vocal de nos dirigeants dans le monde, nos responsables des GRE veillent au progrès sur le terrain.
Faites connaissance avec Magdalene Marvin, membre du conseil mondial et gestionnaire principale, marketing intégré, Amérique du Nord, et Emma Berry, membre du Réseau des femmes au Royaume-Uni, associée et dirigeante des opérations, gestion immobilière, gestion des installations et gestion des infrastructures, qui soutiennent les efforts dans leurs marchés respectifs.
Si les deux groupes ont une mission commune, leurs approches et leurs expériences sont façonnées par des nuances culturelles et régionales distinctes. Ensemble, ils explorent des défis et opportunités uniques pour les groupes et mettent en lumière leurs réussites, leurs défis et leurs précieuses contributions à notre main- d’œuvre diversifiée et dynamique.
Magdalene : Je dois défendre l’inclusion, parce que c’est la chose à faire. Mon propre code moral m’oblige à me soucier de cette cause. Il y a aussi une abondance de preuves qu’une équipe diversifiée est transformatrice en termes d’innovation, de créativité et de croissance. Et nous savons que nos clients se soucient des DEI et en tiennent compte dans leur processus décisionnel. Mais il ne suffit pas d’avoir des équipes diversifiées. Il faut franchir une étape de plus : la diversité sans réelle inclusion crée un sentiment d’insécurité.
En créant activement et intentionnellement une culture d’inclusion, nous alimentons un feu qui éclaire non seulement les personnes, mais aussi la collectivité. Lorsque vous travaillez pour le changement autour de vous, l’effet domino s’étend à toute la communauté, voire au monde entier.
Emma : J’ai toujours trouvé que plus une main-d’œuvre est diversifiée, meilleur est le service qu’elle livre aux clients. Vu le travail que nous faisons, ce service peut ensuite avoir des retombées sur la vie locale, l’environnement de travail et notre société. Les points de vue et expériences diversifiés sont essentiels.
L’industrie de l’immobilier commercial traîne encore vis-à-vis d’autres industries en termes d’équilibre des genres. L’objet de nos GRE pour femmes est d’être une force motrice de ce changement, d’aborder des sujets qui nous ralentissent dans l’atteinte de cet équilibre et de créer un espace pour des personnes partageant le même avis qui ont à cœur le changement.
Magdalene : Empower est un nom qui n’est pas genré, et c’est parce que nous incitons tout le monde à s’impliquer. Puisque nous aspirons à avoir un réseau résolument inclusif, nous faisons de notre mieux pour éviter un langage axé sur la performance ou l’inclusion. Ainsi, lorsqu’on dit le mot « femme », on désigne « toutes les femmes » : les femmes au sens traditionnel, les femmes trans et les personnes non binaires pour qui le terme « femme » peut convenir. Et nous espérons que les autres se joindront à nous pour soutenir nos efforts d’autonomisation.
Magdalene : L’intersectionnalité est ce qui rend nos GRE si pertinents. Dans Empower, il y a de la singularité en grand quantité. Celles qui aiment leur rôle actuel, d’autres qui souhaitent monter, celles qui se préparent pour une promotion ou pour la retraite, certaines sans enfants, qui veulent se marier ou préfèrent rester célibataires, certaines sont en ménopause ou qui vivent une transition, certaines qui veulent plus de travail et d’autres qui en veulent moins. C’est très diversifié.
Nous savons que nos membres sont des personnes complexes avec mille facettes, que leurs expériences au travail sont entremêlées à leurs expériences personnelles. Nous leur conseillons donc de travailler fort afin que nous ne servions pas que la majorité dans la mise en œuvre de plans d’action stratégiques qui seront utiles à tous. Comme le disait Audre Lorde, « je ne suis pas libre quand une autre femme ne l’est pas, même si ses entraves sont différentes des miennes ». Notre groupe vise à travailler et bien voir tout le monde où qu’il soit et être là pour les soutenir.
Emma : La valeur du collectif et le pouvoir qui provient d’un réseau d’expériences et d’idées communes sont si puissants. C’est beaucoup plus facile d’entraîner le changement quand vous êtes entourée de grands esprits, et il y en a plein ici, prêts à aider et à être le changement qu’ils veulent voir autour d’eux.
Magdalene : Selon moi, un héritage réussi pour ce groupe, cela ressemble à une transformation culturelle où toutes les femmes et collègues non binaires (1) n’ont aucun doute sur le fait d’avoir une juste chance en tout temps et (2) sont assurées d’une sécurité physique et psychologique totale.
Certaines voies qui pourraient se manifester : une transparence totale quant à l’équité salariale, des avantages révolutionnaires, une absence totale de harcèlement, de microagressions et de biais. Pour nos activités d’affaires, le succès serait de continuellement attirer et retenir des talents représentatifs de nos valeurs externes, d’être un employeur inclusif.
Emma : L’impact ultime serait d’améliorer l’équilibre des genres, pas seulement chez Avison Young, mais dans toute notre industrie. Nous savons que c’est un objectif à long terme et qu’il faut du temps. Pour un effet plus immédiat, notre groupe du Royaume-Uni est structure autour de six piliers : recrutement, rétention, élévation, atteinte, pertinence et récompense. Cela nous permet de livrer des changements ciblés dans des domaines spécifiques pour livrer un grand impact à plus courte échéance.
Magdalene : Je crois que tout le monde peut créer un effet de vague, nonobstant où l’on travaille ou quel que soit notre boulot. Personnellement, je souhaite contribuer à un effet social positif dans le monde et je sais que notre industrie peut en faire plus et mieux. C’est donc gratifiant d’avoir la chance de faire partie d’un milieu qui crée des espaces sûrs et permet la connexion et l’apprentissage, aidant les autres à être reconnus, voire inspirés. Cela a un effet pour la vie. C’est pour moi un honneur d’écouter les femmes d’Avison Young et de faire de mon mieux pour amener des initiatives qui les aident ainsi que leurs communautés.
Emma : Il y a une réelle volonté de soutenir le groupe, écouter nos idées et nous donner la liberté de créer notre propre orientation. Je crois que notre culture et notre ouverture ont toujours été l’une des forces d’Avison Young et le soutien d’un tel réseau en est la preuve.
Magdalene : Comme je préfère généralement les contacts individuels, j’hésitais à me joindre à un panel mondial et à partager mes propres idées. Mais sachant qu’une partie de nos efforts a été de créer des plateformes où les femmes partagent leur histoire et de fournir des espaces où entendre de telles histoires avec des parcours différents, j’ai trouvé le courage de parler et les femmes d’Avison Young m’ont applaudie. Après le webinaire, j’ai lu les mots d’encouragement dans la fonction clavardage. C’est le moment où j’ai su que je n’étais pas seule. C’est ce moment qui m’a donné envie de continuer.
Emma : J’ai été émue quand j’ai gagné le prix de la diversité et de l’inclusion, qui reconnaît que j’étais l’un des membres fondateurs du réseau. Cependant, chaque membre du comité a fait que cela s’est produit, alors ma gratitude s’étend à elles aussi et souligne combien de choses nous avons le potentiel d’accomplir ensemble.
Magdalene : Aider à bâtir des ponts entre tous nos GRE. Bon nombre de nos gens se considèrent des membres ou alliés de divers groupes, alors ensemble, nous pouvons faire entendre plus de voix et d’idées, favoriser un plus grand sentiment d’appartenance et permettre aux employés de se voir représentés dans divers endroits.
Emma : Nous avons fait comprendre à nos collègues que ce réseau n’est pas juste pour les femmes, mais pour tout le monde. Son objectif est de créer une main-d’œuvre avec plus d’égalité entre les sexes, c’est une question de nécessité et aussi très important pour nos clients. Notre série « In Conversation » a remporté un vif succès et nous a permis de couvrir une panoplie de sujets qui touchent les carrières des femmes, mènent à de fascinants dialogues et nous permettent de mettre en relief des clients importants.
Magdalene : Les rôle de notre conseil des femmes est d’écouter et ensuite d’entraîner le changement. J’ai donc très hâte de voir l’évolution de notre groupe au fil de la croissance de l’entreprise, de voir les effets mesurables de notre culture et de nos activités d’affaires et d’amener le plus de gens possibles avec nous dans ce parcours afin que leur carrière et leur vie personnelle prenne aussi leur essor.
Emma : Il est essentiel alors que nous prenions de l’élan et que plus de gens se joignent au réseau du Royaume-Uni. J’ai hâte de voir les idées sur la suite et le développement de ce que nous croyons possible. En vue de ce qui s’en vient, j’ai aussi hâte de passer le relais du comité de direction actuel à une nouvelle équipe l’an prochain, débordante d’énergie et de nouvelles idées et de voir les gens progresser dans leur propre carrière selon les moyens les plus significatifs pour eux.
